• Tout d'abord une question de philosophie et de morale...

    Evidemment, comme dans tout art occulte, le pratiquant sera confronté à des choix qui feront appel à son jugement moral et philosophique des faits et conséquences.

    Tout nécromancien suit cependant quelques principes basiques pour la maîtrise de son art.

    Le pragmatisme.

    Être pragmatique, c'est tout simplement appliquer les solutions qui s'imposent, aussi inattendues et inconfortables soient-elles, sans se retrouvé limité par des préjugés, un manque d'imagination ou encore la peur des nouvelles techniques. En quatre mots, c'est « faire ce qui marche » ! C'est le principe que tous les nécromanciens — ou presque — appliquent devant toute situation problématique.

    Pour produire un effet quelconque grâce à sa maîtrise des énergies, un nécromancien privilégie les méthodes qu'il aura développées et perfectionnées avec ses expérimentations. Mais, souvenons-nous que toute manipulation des énergies de vie et de mort peuvent avoir des conséquences considérables !! C'est pour cela que les expérimentations doivent suivre une logique et un bon sens terre-à-terre et rationnel. C'est grâce à ce pragmatisme et ce raisonnement rationnel que les nécromanciens mêlent leur art avec le ritualisme.

    L'Équilibre ou le Déséquilibre.

    C'est en ces deux mots qu'est concentrée toute la question morale de la nécromancie. La philosophie du nécromancien dépend de ses penchants, des ses idées sur la vie et la mort, de son caractère.

    Pour comprendre, il faut prendre l'univers dans son ensemble. En nécromancie, la vie et la mort ainsi que l'équilibre universel entre ces deux puissances se traduisent par un équilibre parfait entre les deux forces qui les représentent : l'essence vitale (qui crée, fait croître) et l'essence mortelle (qui dégrade, détruit). Ces deux énergies sont complémentaires et l'équilibre de l'univers repose sur leurs interactions.

    La vision dualiste d'un monde déchiré entre le bien et le mal n'a donc aucun sens logique pour un nécromancien. Pour lui, le bien est défini par l'équilibre primordial conservé, donc le fait que l'ordre naturel suive son cours, que la vie et la mort soient à leurs places. Le mal se définit donc par le déséquilibre entre les deux forces — qui pourrait, à terme, engendrer une destruction prématurée de l'univers — c'est-à-dire voir la mort prendre ce qui devrait vivre et voir la vie envahir ce qui devrait mourir...

    C'est alors là-dessus que le nécromancien base sa philosophie. Soit un nécromancien prise le Déséquilibre, soit un nécromancien préfère l'Équilibre.

    Portraits de nécromanciens de l'Équilibre et du Déséquilibre.

    Les portraits psychologiques ci-dessous ne sont que des "aperçus" des idéologies extrêmistes des nécromanciens de chaque camp. Evidemment, nous sommes tous et toutes différent(es) et c'est cela qui nous rend imprévisibles. Les nécromanciens ne dérogants pas à cette règle, ces profils ne sont pas des modèles sur lesquels les nécromanciens se calquent tous, soyez-en conscients car ces modèles sont ceux des deux extrêmes "classiques".

    Un nécromancien du Déséquilibre (ou du chaos) sera quelqu'un de très porté sur son bonheur personnel. Il utilisera ses capacités et son savoir pour avoir « constamment le Destin de son côté ». Il réduira ses ennemis à l'état de faibles êtres malades et ses amis — s'il en a — lui tourneront rapidement le dos. Mais ces nécromanciens du Déséquilibre n'ont pas besoin de compagnie. Ils passent leur temps à vivre en cherchant du pouvoir et toujours plus de pouvoir. Leur vie devient une quête après toujours plus de pouvoir et lorsqu'ils l'ont obtenus, ils n'en n'ont pas utilité. Ces nécromanciens sont égoïstes et insensibles, très calculateurs et intelligents, particulièrement doués pour la manipulation et l'intimidation.

    Un nécromancien de l'Équilibre (ou de l'ordre) sera un être tourné vers les autres, cherchant constamment le bonheur des autres, sachant que leur mort sera assez mouvementée comme ça. Les nécromanciens utilisent d'abord leurs savoirs et pouvoirs pour les autres et utilisent des moyens plus "humains" pour leurs propres problèmes. Les nécromanciens de l'Équilibre cherchent toujours à s'entourer, à assurer leur prise sur une toile de relations qu'ils tissent et dont ils sont le centre, diffusant toutes les aides qu'ils peuvent dispenser à ceux qu'ils connaissent et les connaissances de leurs connaissances. Ces nécromancients de l'ordre sont altruistes et extravertis, doués d'un fort don d'empathie et d'un esprit observateur aiguisé.


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  • Penser que la nécromancie n'est que l'art de profaner des tombes, dépouiller des cadavres et parler avec des morts est une terrible erreur.

    La nécromancie recouvre une grande diversité de disciplines différentes mais toutes liées. Le but d'un nécromancien — après son but personnel — est de se perfectionner dans un maximum de ces disciplines.

    Dans de nombreuses religions, dans de nombreuses sociétés, la mort est considérée comme la fin de toute chose et que la nécromancie touche à se domaine l'aura fait détestée dans de nombreux pays, ce qui en résulta fut plus que terrible ! Des bûchers, des meurtres, des massacres... Trop de personnes, incultes ou profanes à la magie, considèrent cet art comme étant contre-nature — surtout les prêtres de l'Église catholique — et feront tout pour l'éradiquer.

    Les « chasses aux sorcières » datent de l'époque moderne (1484-1799), entre 1484 et 1650, les chasses aux sorcières font prêt de 100 000 morts en Europe (80% sont des femmes). Nous supposons que de nombreux prétendus nécromanciens aient fait parti du lot des brûlés vifs...

    La nécromancie fait donc parti des domaines communément considérés comme sombres et malfaisants. Evidemment, peu de mages ou profanes ne connaissent pas les fondements même de la nécromancie.


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  • Les Chaossiens sont une race spirituelle ancienne.

    Apparence : Les Chaossiens sont des humanoïdes. Leurs cheveux, toujours ébouriffés, sont facilement reconnaissables.

    Capacitées particulières : Leur maîtrise des énergies est sûrement la plus perfectionnée d'entre toutes les espèces astrales. Ils se versent beaucoup dans le domaine de l'illusion. Ils utilisent la magie (dans le sens astral du terme) comme tout le monde mais leur Art est de loin le plus impressionant. Leur maîtrise diverge entre les individus : certains sont d'excellents élémentalistes tandis que d'autres sont des mages noirs très doués. Leur corps dégage une aura de puissance qui pourrait blesser ceux qui ne sont pas assez puissants (ou protégés) pour y résister.

    Histoire : Selon les légendes, les Chaossiens ont été les premières créatures spirituelles existantes. Les Chaossiens sont des exilés. Ils sont connus comme étant la toute première race à avoir existé, donc par défaut, la race avec un injuste avantage en potentiel de puissance. Ils sont aussi ceux qui, selon plusieurs prophéties, ont créé les autres races spirituelles grâce à leur puissance phénoménale.

    Les Chaossiens sont un peuple qui s'est lui-même exilé des autres races, cachés dans un Monde que l'on appelle Equilibrium, sous plusieurs illusions d'une ampleur presque divine. Bref, c'est une race qui, à moins qu'eux se montrent, est presque introuvable.

    Comportement social : Les Chaossiens sont des exilés. Il se sont eux-même retirés et à moins qu'ils désirent se faire voir, ils restent invisibles aux yeux de tous.

    Rôle : Leur rôle actuel est inconnu — comme celui des humains — mais nous pourrions supposer que leur rôle, à l'aube de leur existence, était de créer d'autres mondes et d'autres espèces... Mais nous n'en savons rien.


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  • L'empathie est un don naturel (c-à-d qu'il est courant chez les êtres qui ne pratiquent aucune discipline occulte). Il est parfois très peu évolué ou parfois dans sa plénitude.

    L'empathie (du grec ancien εν, dans, à l'intérieur et πάθoς, souffrance, ce qu'on éprouve) est une notion complexe désignant le mécanisme par lequel un individu peut comprendre les sentiments et les émotions d'une autre personne voire, dans un sens plus général, ses états mentaux non-émotionnels comme ses croyances (on parle alors plus spécifiquement d'empathie cognitive). Dans l'étude des relations interindividuelles, on distingue l'empathie de la sympathie, de la compassion ou de la contagion émotionnelle. (La notion d'empathie n'impliquant pas en elle-même l'idée du partage des mêmes sentiments et émotions, ni d'une position particulière vis à vis de ces derniers). Wikipédia.

    En occultisme, dans les forums dits "ésotériques", l'empathie est considérée comme un don qui permet de ressentir (et non de comprendre) les sentiments et émotions des êtres environnants. C'est aussi un mécanisme parapsychologique qui permet de capter les énergies dégagées par l'aura d'une personne (ou un animal!) pour en comprendre les émotions et pouvoir s'adapter vis-à-vis de ces dernières.

    L'empathie devient erratique et commence à disparaître si l'empathe est associal ou insensible. Et à l'inverse, lorsque l'empathe vit avec ses semblables, écoute avec attention leurs expérience, capte les regards de ses interlocuteurs, son don devient de plus en plus puissant et l'être devient de plus en plus récéptif.

    Evidemment, le don d'empathie peut-être travaillé mais il résultera d'une compréhension de l'expérience puis d'une imagination des conséquences émotionnelles ressenties par l'interlocuteurs ; or, le don d'empathie est plus naturel et réagit à l'énergie, non à la capacité de compréhension d'un être.

    De nombreux récits nous disent...

    Que les empathes ne supportent pas (ou très mal) leur condition car lorsqu'ils se retrouvent dans des endroits publics (parcs, transports, etc...) ils ressentiraient toutes les émotions environnantes comme un bourdonnement constant.

    Lorsque l'empathie est maîtrisée, elle permet à l'empathe d'être un peu plus charismatique du fait de sa compréhension de son (ou ses)  interlocuteur(s) ; l'empathie permet de mettre quelqu'un en confiance (pas seulement en disant "je comprends" mais en argumentant la douleur et en proposant des solutions si jamais l'expérience est difficile).


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  • Les théories Gaïa font références à un ensemble d'hypothèses et de théories qui disent :

    • les êtres vivants ont une influence sur l'ensemble de la planète habitée ;
    • l'écosphère a développé une autorégulation (point non contesté même hors hypothèse Gaïa) ;
    • l'existence de chaque être vivant est alors supposée régulée au profit de l'ensemble de l'écosphère (hypothèse proprement Gaïa) ;
    • le système autorégulé constitué par la totalité des êtres vivants (biomasse) et des constituants non vivants composant la masse totale de la Terre, et sans doute aussi le rayonnement solaire extérieur, possède des mécanismes internes pouvant le faire considérer comme un être vivant, conformément au paradigme cybernétique. Celui-ci est nommé par convention Gaïa par allusion à la déesse mère grecque.

    Bien que certains soutiennent que des aspects de la théorie Gaïa sont déjà parties intégrantes de nombreuses religions et cultures autochtones, la théorie Gaïa a tout d'abord été décrite en tant qu'hypothèse (l'Hypothèse Gaïa) par James Lovelockchimiste britannique, et Lynn Margulis, une microbiologisteaméricaine en 1974. Un modèle assez simple fréquemment utilisé pour illustrer l'hypothèse originelle est celui de Daisyworld. L'hypothèse originelle repose sur le concept d'homéostasie et soutient que les formes vivantes d'une planète hôte associées avec leur environnement, se sont comportées et se comportent encore comme un système auto-régulateur. Ce système naturel inclut la biomasse, l'atmosphère, la pédosphère et une mince couche de lalithosphère. De multiples formes de ce concept coexistent, bien que controversées, et une partie au moins en est plus ou moins admise par la communauté scientifique.

    Ces théories se veulent aussi très significatives pour l'écologie politique.

    James Lovelock s'est officiellement désolidarisé de la façon dont la mouvance Gaïa présente sa théorie, qu'il estime caricaturée par eux.

    La théorie Gaïa constitue un ensemble d'hypothèses, allant de l'indéniable au radical :

    • à une extrémité est la constatation que les organismes vivants sur Terre ont modifié sa composition, l'apparition d'une atmosphère contenant une forte concentration d'oxygène (au début, simple déchet des algues bleues, puis à son tour moteur d'un autre type de vie, la vie aérobique) en étant un exemple typique ;
    • une position intermédiaire consiste à considérer la Terre comme un organisme auto-organisé, qui fonctionne de telle façon que le système conserve une sorte d'équilibre (n'en posséderait-il pas qu'il aurait d'ailleurs probablement disparu) ;
    • hypothèse extrême dans l'autre sens, certains émettent l'hypothèse que le système manipulerait consciemment le climat afin de maintenir les conditions les plus favorables à la vie, en d'autres termes que le mécanisme serait de type intentionnel et non de type causal.

    Quelques biologistes voient généralement cette activité comme une propriété émergente de l'écosystème : alors que chaque espèce poursuit son intérêt propre, la combinaison de leurs actions tend à contrebalancer les effets du changement environnemental.

    Les opposants à ce point de vue évoquent plutôt les conséquences de l'activité des êtres vivants ayant résulté en des modifications drastiques par le passé plutôt qu'à un équilibre stable, telle que la conversion de l'atmosphère terrestre d'un milieu réducteur à un milieu riche en oxygène.

    Une position plus poussée considère tous les êtres vivants comme parties d'un organisme unique, qui est nommé par eux Gaïa. De ce point de vue, l'atmosphère, les mers, la croûte terrestre seraient le résultat des interventions dues à Gaïa, à travers la diversité coévolutive des êtres vivants. Une partie importante des scientifiques récuse cette position ; toutefois, le point de vue scientifique ne s'oppose pas - au contraire - à son examen.

    La forme la plus extrême de la théorie Gaïa considère la planète Terre dans son ensemble comme un organisme; de ce point de vue, la biosphère terrestremanipulerait de façon « consciente » le climat de façon à rendre les conditions environnementales plus favorables à la vie. Néanmoins la vie est une chose, et la conscience une autre : où trouver un témoignage de la conscience d'une amibe, malgré ses nombreuses autorégulations ?

    Aucune preuve ne vient confirmer ni infirmer cette hypothèse ; le problème se complique par le fait que quelques non-scientifiques confondent homéostasieet activité requérant un contrôle conscient, ce que l'examen de n'importe quel thermostat suffit pourtant à invalider.

    Il existe des versions encore plus spéculatives de Gaïa, en particulier celles soutenant que la Terre est effectivement consciente ou partie d'une évolution beaucoup plus vaste. Ces hypothèses sont actuellement considérées comme hors du champ scientifique.

    De toutes ces hypothèses, Lovelock apparaît se positionner vers le milieu, Margulis étant plus conservatrice.

    Malheureusement, la plupart des partisans de cette théorie ne précisent pas exactement où ils se situent sur cette échelle, ce qui rend la discussion et la critique de cette théorie difficile. Ceci est partiellement dû à la confusion existante entre observateur conscient (par exemple le scientifique) et le manipulateur actif (par exemple l'activiste). Beaucoup d'efforts de la part des tenants de cette théorie consistent à clarifier les différences existant entre les différentes hypothèses. Une vue fréquente voit la Théorie Gaïa de Margulis comme faisant partie du champ de la biologie, et la différencie de l'Hypothèse originale. Les gaïens en particulier, se voient comme faisant partie de l'homéostasie de la biosphère - que leur rôle soit effectivement indispensable ou non.

    Sources : Wikipédia.


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